Her Majesty’s Indians


Jobena Petonoquot


Du 9 janvier au 15 février 2026

Vernissage le 9 janvier à 17h

Jobena Petonoquot, Agwàshimishin (to be taken out of sin), 2023 Crédit : Gracieuseté de l’artiste




Vernissage le 9 janvier dès 17h, dans la galerie d’Ahkwayaonhkeh !

DÉTAILS

📅Date ︎︎︎ 9 janvier 2026
📍Lieu ︎︎︎  Galerie d’Ahkwayaonhkeh, 580 Côte d’Abraham
🗒️Événement Facebook ︎︎︎ ︎




Her Majesty’s Indians

Jobena Petonoquot


Au fil des siècles, plusieurs institutions coloniales ont tenté de dominer les communautés autochtones et leurs territoires. L’Église, la couronne britannique et le gouvernement ont tour à tour joué ce rôle au Canada. Encore aujourd’hui, c’est la Loi sur les Indiens qui régit un vaste ensemble des aspects de la vie des Premières Nations. Elle dicte notamment qui peut être reconnu comme un “Indien enregistré”, où ceux-ci peuvent vivre tout en bénéficiant de l’ensemble des droits qui leur sont réservés, quel système peut les gouverner, etc. Her Majesty’s Indians interpelle frontalement ces enjeux, rappelant avec ironie l’ancien statut des autochtones comme pupilles de la Reine (ou du Roi), et celui actuel de pupilles du gouvernement fédéral. Ici, la religion est représentée par un inquiétant piège, la petite robe de baptême ne va pas sans rappeler les pensionnats, et visiblement, le Roi ne daigne pas se présenter à la cérémonie qui lui a été préparée… Avec ses œuvres, Jobena Petonoquot critique les atrocités perpétrées - encore à ce jour - envers les Autochtones par les forces coloniales, tout en explorant la démonisation de sa culture par ces dernières.  Au regard de l’histoire, qui est le Bringer of Death (messager de la mort) ? Le corbeau ou les buveurs de thé ?


Au-delà des traumas, l’artiste témoigne surtout de la force des communautés autochtones et de la beauté de leurs cultures, celle de sa culture anishinaabe. Entre chaque installation se tisse un lien ; celui du perlage, celui d’une relation au territoire et au vivant. Elle nous rappelle ainsi que le monde naturel est un lieu de guérison. En témoigne la terre apportée de sa communauté de Kitigan Zibi, le cèdre et les autres plantes médicinales qui habitent l’espace d’exposition. “Mon intention est d’apporter la guérison. [...] Si l’histoire est écrite par les vainqueurs, en tant qu’artiste autochtone, j’ai le pouvoir de changer ce récit. ”






Jobena est d'origine algonquine, originaire de Kitigan Zibi, au Québec. S'inspirant principalement des enseignements de son grand-père maternel, d'origine anishinaabe et irlandaise, Jobena Petonoquot met l'accent dans sa pratique sur la résilience et la fierté de son identité autochtone, ainsi que sur la défense des valeurs traditionnelles. Elle crée des œuvres narratives qui jettent un regard critique et sensible sur l'histoire coloniale du Canada, tout en mettant en valeur la beauté de sa culture et son amour du territoire. Sa pratique artistique est également influencée par sa propre expérience autochtone, dans le sens où elle n'a pas l'intention de parler au nom de son peuple. Elle a présenté son travail dans des expositions et des événements au Québec, au Canada et aux États-Unis. En 2018, elle a été la première artiste autochtone à remporter la résidence Impressions au Musée des beaux-arts de Montréal. Son travail fait partie de nombreuses collections privées et publiques.



Her Majesty’s Indians, une exposition réalisée par Jobena Petonoquot,
est présentée par Ahkwayaonhkeh et le Mois Multi.

Navette Wendake-Québec



Une navette entre Wendake et Québec est prévue le soir du vernissage.
Contactez inscription@wendake.ca pour réserver votre place!



Départ de Wendake: 17h30 - au 100, rue de l'Ours
Départ de Québec: 19h30 - à Méduse



© 2025 Tous droits réservés - Ahkwayaonhkeh