Quelque show
Nico Williams
Du 10 janvier au 23 février 2025
Vernissage le 10 janvier à 17h
Nico Williams, Cousins: San Andreas, 2024, Perlage, tissage, Gracieuseté du studio Nico Williams.
Les boutiques de prêteurs sur gage
sont des lieux où on trouve de plus en plus de parures telles que des régalias
et des médaillons. Riches tant au niveau spirituel, identitaire qu’économique –
les éléments échangés en contrepartie autrefois étaient de grande valeur – ils
se retrouvent désormais en vente pour des sommes dérisoires. Comment ces
cultures peuvent-elles être ainsi mises en gage? Comment le changement d’une
économie d’échange vers une autre de marché peut-elle autant dévaloriser ces
objets précieux ? Et quel sera l’impact
sur les identités autochtones ?En contrepartie, les boutiques d’artisanat peuvent offrir une vitrine à des artistes et artisan.e.s autochtones, qui y déposent leurs créations pour la vente. Lorsqu’on visite une communauté, il s’agit souvent d’un arrêt indispensable pour se procurer un souvenir de notre séjour et de nos rencontres.
Tant dans la boutique de prêteurs sur gage que celle d’artisanat, on trouve toujours un petit quelque chose… Par son exposition – ou son show –, Nico Williams déploie un espace au milieu des deux types de commerce, il crée un pont entre eux. Dans la vitrine, les pochettes de VHS et de jeux vidéo vintage – objets de choix pour la mise en gage – sont recouvertes de perlage. Chacune d’entre elle réfère à une représentation des Autochtones stéréotypée et erronée. Les lampes, acquises par l’artiste chez Lilian’s Craft sur l’Île Manitoulin, sont ornées d’étiquettes de prix perlées. Chaque objet, l’artiste se les approprie avec ses perles. Et c’est avec elles qu’il clame sa réappropriation ; de son identité, du territoire.




Crédit photo : Derek Gros-Louis
Nico Williams est membre de la Première nation Aamjiwnaang (Anishinaabe). Il a une pratique multidisciplinaire, souvent collaborative, qui met l’accent sur le perlage sculptural. Il est récipiendaire du Prix Sobey (2024) et de la bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain (2021). Il a récemment exposé au Musée des beaux-arts du Canada (2024), Musée d'art contemporain de Montréal (2021), à Young Elder, James Fuentes (2023), à la Fondation PHI (2023) et à la récente exposition collective Indian Theater : Native Performance, Art, and Self-Determination since 1969, au Hessel Museum of Art (2023).
Quelque show, de Nico Williams présentée dans le cadre du Mois Multi Festival international d’arts multidisciplinaires et électroniques.


On en parle
PRESSE
Anne-Charlotte Gillain, « Quelque show de Nico Williams: le travail du perlage sculptural », monsaintroch .
Tanya Beaumont, « Quatre activités gratuites à Québec en janvier », ICI Québec, Radio-Canada .
Gabrielle Cantin, « Une étoile de l’art autochtone s’installe à Québec », Le Soleil
Karine Bouchard, « Jeux vidéo et bâton de hockey perlés signés Nico Williams », La Presse
RADIO
Julia Caron, « Celebrated Indigenous Artist Nico Williams make his Québec city debut », Quebec AM, CBC .
TÉLÉVISION
Valérie Cantin, Téléjournal Québec, Radio-Canada 39:49 à 42:30 minutes, .
WEB
Réseau art actuel, « Quelque show de Nico Williams »